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Le spectacle au ceur de la stratégie événementielle de l'entreprise

 

La privatisation d’un spectacle est un événement festif, valorisant pour les invités qui, traités en VIP, ont le sentiment de vivre un moment privilégié.

Théâtres et cabarets se prêtent au jeu, avec plus ou moins de souplesse, mais toujours avec une grande fierté de faire découvrir leur univers chatoyant.

 

Les lieux de spectacles comme les théâtres ou les cabarets proposent souvent deux sortes de privatisations.

Celle du lieu, pour une assemblé en un lancement de produit, ou un anniversaire d’entreprise et celle du spectacle en cours.


« Quand des entreprises louent la salle du Trianon, elles peuvent arriver avec le spectacle de leur choix, en contactant directement les tourneurs, comme l’a fait récemment le Crédit du Nord avec la Framboise frivole »
explique Guy Balensi, directeur du théâtre du Trianon.


Mais au théâtre, le cas le plus fréquent est la privatisation totale ou partielle du spectacle à l’affiche.

L’entreprise privatise alors un vestibule ou un foyer, pour un cocktail avant ou après le spectacle.

 

« La privatisation se fait vraiment à la carte, poursuit Guy Balensi.

Lorsqu’une entreprise nous contacte nous voyons ensemble si le spectacle à l’affiche la tente, sinon nous pouvons l’orienter en fonction de ses envies ou besonis.

Très souvent, le choix se porte sur un spectacle plutôt drôle et généraliste qu’un « spectacle ghetto ».

Le public ne sait parfois pas trop ce qu’il vient voir mais tient à participer à l’événement pour entretenir ses relations au sein de l’entreprise.

Il s’agira plus de variétés que d’une pièce de théâtre ou une comédie musicale ».

Plus lourdes à monter et plus couteuses, les comédies musicales se font aussi plus rares et partent en général en tournée en fin d’exploitation.

Le théâtre du Trianon reste cependant davantage une salle de spectacle, que d’événementiel et sa vocation est avant tout de proposer des spectacles au public, la privatisation étant un complément marginal.

 

Le Théâtre Mogador à Paris joue lui aussi la carte du temps : le Roi Lion est ainsi à l’affiche jusqu’en fin 2009, mais revendique une large ouverture vers l’événementiel depuis son rachat par le groupe hollandais Stage Entertainment en 2005.

« Aujourd’hui au théâtre Mogador nous avons une culture événementielle lance Jacques Chalvin, directeur du théâtre.

Nous avons crée un service dédié qui intègre l’offre événementielle sous forme de packages ».

 



Une de ces formules s’adresse aux groupes de 20 à 400 invités qui sont accueillis une heure avant le spectacle pour un cocktail salé dans un des salons privatisés, puis à nouveau à l’entracte pour la partie sucrée et le champagne.

Autre formule qui fonctionne bien dans le cadre du programme social d’un congrès, la soirée de gala avec dîner, jusqu’à 1500 personnes en cocktail dinatoire et 300 en dîner assis.

 

 

Les plumes et paillettes sur mesure...

 

Crazy Horse, Lido, Moulin Rouge, Paradis latin, les cabarets parisiens attirent les entreprises et se prêtent volontiers à la privatisation.

Nous privatisons le Paradis latin trois à quatre fois par mois, aussi bien pour des événements internes à l’entreprise que pour ses clients ou une présentation de produit par exemple, explique Isabelle Lauga, responsable incentive du cabaret.

Lorsque la location de la salle est totale, jusqu’à 700 personnes le maître mot est l’adaptation.

« Nous pouvons même personnaliser un des tableaux de la revue en rapport avec l’entreprise qui privatise le spectacle, détaille la responsable.

« Nous avons fait passer des danseurs et danseuses au travers de fenêtres pour Schuco, un fabricant de fenêtres. Nous les avons équipés de téléphones portables pour une entreprise de téléphonie, et même introduit une moto dans la revue pour Suzuki !

 

La privatisation d’un spectacle est ainsi un événement haut de gamme, car dans les théâtres, la location du lieu et le traiteur s’ajoutent à la billetterie.

Et choisir des places de seconde voire troisième catégorie, c’est prendre le risque de décevoir car le faste et le côté VIP font aussi partie du spectacle, les invités y sont sensibles.

Quant aux cabarets, ils offrent des prestations chic glamour déjà haut de gamme que des options peuvent transformer en prestations de luxe.

 

 

 

(Extrait de MEETIN Avril 2008)

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