Exposition Marie-Antoinette au Grand
Palais
Exposition visitée le dimanche 20 avril 2008
Exposition du 15.03.08 au 30.06.08
C’est au grand palais que se tient l’exposition Marie-Antoinette.
Personnage historique français, elle est devenue grâce notamment au film de Sofia Ford Coppola un « personnage tendance », voire « in », dont le destin tragique partage les spécialistes et spectateurs entre amour / adoration et méfiance / trahison.
En effet, film consacré à sa vie, documentaires sur le personnage, événements en tout genre…
Retraçant la vie et l’œuvre de l’Autrichienne la
plus connue de France, cette exposition monumentale permet une rétrospective complète sur son extraordinaire vie.
Toujours aussi énigmatique, l’exposition livre
certains de ces secrets.
Au travers de multiples œuvres, aussi diverses les unes que les autres (peintures, sculptures, gravures, vêtements, bijoux…), l’exposition insiste sur le côté
« paillette » de la vie de cette reine et sur le faste qui l’entourait.
Aménagée selon les
différents moments de sa vie : enfance, adolescence, vie de duchesse, vie en Autriche, vie française, vie de reine, l’exposition permet de tracer les différents contours de la vie de la
Reine, mais aussi les différents statuts qu’elle a pu occuper. Il convient pour se faire de s’intéresser à cet énigmatique personnage ,
en tentant dans un premier temps de comprendre pourquoi et comment Marie-Antoinette est devenue si énigmatique.
Dans un second temps, la scénographie de l’exposition permettra de mettre
en relief cette vie si étonnante.
L’énigme Marie-Antoinette
C’est l’année dernière avec « l’audace » de la réalisatrice Sofia Ford Coppola d’adapter la vie de la cour française, en version américaine, avec des acteurs américains, de la musique pop rock, une vie plutôt traditionnelle française, que le film déjà crée l’émulation et la fascination auprès de tous.
Sofia Coppola retrace la vie de l’Autrichienne, en les traits de la jeune Kirsten Dunst, étourdie par sa faste vie, gourmande des fameux macarons français, et en proie à la mode de l’époque jouant avec les couleurs, les formes, ou encore par le nombre insensé de paires de chaussures débordant de toute part.
Une véritable « fashion victim » de l’époque qui n’hésite pas à
rompre avec les codes traditionnels de la haute société bourgeoise et qui finalement se retrouve bien dans la société contemporaine et qui émoustille devant tant de
décadence.
Elle occupe
différentes situations : victime, bouc émissaire, traîtresse, bouc émissaire, parfois française, mais bien souvent autrichienne, elle est un personnage insaisissable, qui ne laisse jamais
personne dans l’indifférence.
C’est au travers de plus de 300 œuvres, que le Grand Palais tente de dresser le portrait de cette sculpturale reine. Une rétrospective originale non pas sur l’œuvre de Marie Antoinette, puisqu’il n’en existe pas, mais bien sur ce qu’elle adorait, en autre son image, dont plusieurs artistes ont essayé de dessiner et de capter. Peintures, sculptures, objets sont les témoins privilégiés du goût de la reine pour la richesse et le luxe qui l’entouraient.
Une véritable adoration pour les belles choses, elle se complaisait dans ses excentricités, jugeant sa vie peut être un peu terne à son goût. Mais elle avait su tiré partie de sa position afin de jouir de tous les avantages que lui offrait la vie au trône.
Véritable intrigue de son temps, elle est dans cette exposition présentée comme une véritable libertaire, avec une grande envie d’échapper au temps et aux contingences de la cour. Qualifiée par bien des ouvrages, comme une insoumise, une reine brisée, ou encore comme une reine qui trahie la France , elle reste une énigme par son destin tragique et alimente toujours autant les critiques, décédée brutalement par une mise à mort, dans la fleur de l’âge, jeune dans ce mystère qui la conserve, tels les plus grandes stars, mortes en pleine gloire telle Dalida ou ….
Prenant le contre-pied de la société, des mœurs, des contingences trop strictes, trop rigides à son goût, elle se complait à rendre sa vie plus belle, plus vivante et exubérante.
Une profusion d’événements
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Marie Antoinette à Versailles-Musée des Arts décoratifs de Bordeaux (Janvier 2006)
L'exposition s'est tenue en collaboration avec le chateau de Versailles à l'occasion des 50 ans du musée des Arts décoratifs de Bordeaux dans l'hôtel de Lalande.
Associés pour le 250 éme anniversaire de la naissance de Marie-Antoinette, Bordeaux rend hommage à son goût quand elle est reine à Versailles.
Marie-Antoinette : pièces à conviction Hôtel de Soubise (du 11 octobre au 26 février 2006)
Les Archives nationales exposent des documents précieux sur la vie de Marie-Antoinette et de ses proches. 60 pièces à conviction présentées dans leur nudité présentent des portraits inédits de Marie-Antoinette, notamment des lettres écrites à son amant le comte de Fersen. Une exposition qui éclaire sur la vie mouvementée et sur les agissements controversés de la reine de France.
Spectacle de Robert Hossein « Je m’appelais Marie-Antoinette » au Palais des Sports (1993)
C’est en 1993, que Robert Hossein propose une mise en scène originale sur la vie de la reine de France. Un spectacle interactif ou les spectateurs sont invités à voter pour ou contre l’exécution de la reine.
Et encore pleins d'autres événements furent consacré à sa personne...
L’exposition au Grand Palais
Une profusion d’œuvres d’art
Une exposition qui réunit plus de 300 œuvres sur la vie de la reine.
L’exposition Marie-Antoinette épate par la diversité des supports : peintures, sculptures, dessins, gravures…Une scénographie grandiose
La scénographie de l’exposition Marie-Antoinette a été élaborée par le metteur en scène d’opéra canadien Robert Carsen. On y retrouve une composition de l’exposition par thème : la famille impériale, le mariage, l'image de la reine, Trianon, etc.
A travers un décor d’opéra, on y retrouve l’univers de la reine.
Par les couleurs : le bleu, couleur de la royauté est fortement présent et on y retrouve à chaque pièce de l’exposition. De même, une luminosité particulière est mise en place pour mettre en valeur les objets de collections. En effet, les pièces sont très souvent sombres, et seuls les tableaux sont éclairés par une fine lumière tamisée. Un effet de distinctivité se dégage ainsi de ces pièces, et l’on se rend compte de l’univers très intimiste qui est créée, à l’image de la reine.
Une ambiance très sobre sur des airs d’opéras qu’adorait la reine. Des petites phrases ornent les murs de l’exposition, bien souvent, elles retracent les correspondances entretenues entre la mère et sa fille.D’une lumière intimiste également, elles valorisent une relation particulière entre amour et contingence sociale.
Les différentes pièces de l’exposition semblent plonger le spectateur dans l’univers très particulier de la royauté et de la cour de France. On y ressent une ambiance feutrée, une certaine froideur, mais orné de la joie et de la folie de la jeune reine par la profusion de portraits qu’elle fit faire à son image ou encore par l’ivresse de ses sompteuses toilettes.Sans doute une des plus grandes expositions jamais réalisées sur la reine de France...
http://www.linternaute.com/video/3654/dans-l-intimite-de-marie-antoinette/